Vous me direz peut être la naturopathie, quèsaco ? A quoi cela peut-il bien me servir ?
Et bien, avant de rentrer dans le vif du sujet, même si vous l’aurez compris nous y sommes déjà, j’ai choisi de vous éclairer au travers d’une de mes expériences. En effet, pourquoi avoir choisi l’aloe vera pour introduire la naturopathie ?… Voilà, les principes actifs de cette plante ont été mes meilleurs alliés lors d’un « zona carabiné », selon le propos tenu par le magnétiseur que j’avais vu à l’époque. (Dans certaines circonstances, il est préférable de faire appel à d’autres sources d’énergies que celles que l’on peut transmettre soi-même). Grâce à l’usage du gel de cette plante, en couches épaisses, ma peau en cloques comme une brûlure de degré 2 sur le thorax et le haut du dos, s’est miraculeusement régénérée en quelques jours, sans aucune séquelle… Ce qui était loin d’être gagné.
On comprend mieux alors pourquoi l’aloe vera est depuis la civilisation sumérienne une plante sacrée dans de nombreuses régions du monde de par son action profonde, à large spectre. Selon les civilisations, elle est associée à l’harmonie, la régénérescence, la longévité & même l’immortalité…
Comme son étymologie greco-latine l’indique (du latin : natura et du grec : pathos ou anglais : path pour chemin), la naturopathie est une approche naturelle et ancestrale de la santé. Au-delà, c’est même une hygiène de vie qui considère le corps dans sa globalité (principe du holisme) tant sur le plan physique, psychique et spirituel dans son environnement; les 3 plans étant étroitement liés. D’ailleurs, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) la classe en tant que médecine traditionnelle, au même titre que la médecine chinoise ou ayurvédique.
Le vitalisme – Chaque être humain possède ce qu’on appelle « un potentiel vital homéostasique » (PVH). L’homéostasie est « le maintien à leur valeur normale des différentes constantes physiologiques de l’individu, quelles que soient les fonctions de l’organisme (température corporelle, tonus cardio-vasculaire, composition du sang, élimination, etc.). En bonne santé, l’être humain a cette capacité autorégulatrice. Agressé par notre environnement au sens large, un PVH non optimal fera chuter l’immunité et donc la capacité du corps humain à s’autoréguler, générant des pathologies. Ainsi, le naturopathe s’attache à cultiver cette vitalité en travaillant sur le terrain afin d’atteindre l’homéostasie qui n’est autre que l’équilibre du corps ou encore permettre à celui-ci d’enclencher un processus d’autoguérison.
Dans ce sens, le Dr Béchamp, contemporain de Pasteur, disait : « Le microbe n’est rien, le terrain est tout ».
L’émonctorisme est la science du drainage des substances toxiques que le corps humain a emmagasinées au travers des organes d’élimination que sont : la peau (via la sueur), le foie (la bile), le colon (les matières fécales), les reins (les urines), les poumons (gaz carbonique, eau…). Le naturopathe évalue l’équilibre entre la production et la capacité d’élimination des substances toxiques du consultant afin d’adapter la cure qu’il propose.
Le causalisme – pour le naturopathe, le symptôme n’est que la partie émergée de l’iceberg. Celui-ci s’attache avant tout à la partie immergée pour remonter à la cause racine de la pathologie.
Aussi, complémentaire à la médecine allopathique qui se focalise sur le symptôme, l’association des pratiques formant ce qu’on appelle la médecine intégrative, la naturopathie s’intéresse avant tout à la cause de la pathologie. Elle agit sur une large palette de maux le plus souvent de nature chronique.
Ainsi, dans sa démarche holistique, le naturopathe est un véritable coach de la santé. En donnant « des clefs », permettant au consultant une meilleure connaissance de son corps, il a pour objectif de rendre l’individu acteur de sa santé avec une approche préventive ou en accompagnement médical.
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